Seulement, en arrivant à ce point, qui fut pour moi la clé, des raisons pour lesquelles est exigé le célibat aux sacerdotes séculaires, l’encyclique perd pied et s’enfonce piteusement: il n’y a pas de véritables raisons sinon la «tradition séculaire de l’Église latine» c'est-à-dire, rien. Parmeniani II, 8). Dans les années 1930, la province du Québec a connu la période de la Grande Noirceur, où Maurice Duplessis a reçu le support de l’Église Catholique pour se sortir de cette période un peu plus grise. Op.cit.p.72. «Parce que l’homme est un temple vivant, (il n’y a pas d’espace sacré), pour offrir le sacrifice de sa vie (toute personne est sacrée), en offrande constante au Père (il n’y a pas de temps sacrés)» argumente le théologien José Antonio Carmona. Des erreurs qui doivent être attribuées en général, avant tout à la malignité et au cynisme, non pas à l’ignorance, qui n’a rien de méprisable par ailleurs, pas au hasard non plus, toutes ces erreurs proviennent principalement du bénéfice monétaire et du pouvoir que l’Église a pu accumuler. Lui, leur répondit: Vous ne comprenez pas tous ceci, sinon ceux à qui cela a été donné. L’Épître aux Hébreux (attribuée traditionnellement à Saint Paul) est l’unique livre du Nouveau Testament où s’applique le concept de prêtre au Christ, hiereus4, mais ce n’est pas employé pour signifier que le modèle sacerdotal du Lévitique doit être entendu comme tel "Tu (le Christ) est sacerdote pour toujours, suivant l’ordre de Melchisédeck (dans Hébreux 5,6) non pas suivant l’ordre d’Aaron". Le Concile de Basile (1431-1435) tenta de mettre un terme à cette situation, il décréta la perte de revenus ecclésiastiques à tous ceux qui n’abandonneraient pas leur concubine après avoir reçu un avertissement préalable, et après avoir subi un retrait momentané de leurs avantages. Vous pouvez donc être assuré que vous êtes en train de lire les enseignements actuels de l’église catholique romaine, pas ce qu’elle a enseigné il y a 300 ans. Barcelone : Editions Angélus, chapitre VII. Et ainsi, parlèrent les pères de l’Église comme Saint Augustin dans ses écrits (cf. Peu après, au Concile IV de Létran (1215), le pape Innocent III ferma la boucle en décrétant que l’eucharistie déjà, ne pouvait être célébrée par quiconque qui ne serait pas "un sacerdote validé et légalement ordonné". Jusqu’au Concile de Nicée (325) aucun décret légal ne fut fait en matière de célibat. cf. En second lieu, le célibat ne peut pas être un don ou un charisme, comme cela est dit, déjà, du point de vue théologique, le charisme est donné toujours, non pas pour qu’en profite celui qui le reçoit, mais plutôt la communauté à laquelle il appartient. Dans le canon 3, il est stipulé que "le Concile interdit, avec sévérité, aux évêques, prêtres, diacres, ou à tout membre du clergé, d’avoir avec eux une personne de l’autre sexe, à l’exception d’une mère, une sœur, une tante, ou bien des femmes n’ayant aucune grâce"; mais, pendant ce même Concile, il ne fut pas interdit aux prêtres déjà mariés de continuer une vie sexuelle normale. Et de ces poussières vient la boue actuelle. En théorie, bien sûr, il n’y avait rien de préssé, pas d’urgences spéciales, et il n’était arrivé aucune personne avec laquelle établir une relation profonde et sérieuse.”. C’est pour cela que Moïse consentit à répudier vos femmes, mais au commencement, ce n’était pas ainsi. Ceci signifie que chaque communauté chrétienne élisait un de ses membres pour exercer comme pasteur, et seulement alors, il pouvait être ratifié officiellement, au moyen de l’ordination et de l’imposition des mains ; au contraire, qu’un prêtre soit imposé par le pouvoir institutionnel comme médiateur sacré, est absolument hérétique6 (le sceau qui, au sens strict, doit être appliqué aujourd’hui aux fabriques de prêtres que sont les séminaires). Et dans des textes comme l’Apocalypse (Ap 1,6 ; 5,10 ; 20,6) ou dans la Première Épître de Saint Paul (Ép 2,5) le concept de hiereus/sacerdote s’applique déjà à tous les baptisés, à chacun des membres de la communauté des croyants du Christ, et non pas aux ministres sacrés du culte. Ce n’est pas un secret que le pape porte le titre de "Représentant du Fils de Dieu", traduit "VICARIUS FILII DEI" en latin, qui est la langue officielle de l’église catholique romaine. Publié en 1992, c’est le premier catéchisme depuis plus de 400 ans. Le Pape Paul VI, dans son encyclique "Sacerdotalis Coelibatus" (1967), ne laissa pas de doutes quant au sens de cette doctrine: Comme je l’ai exposé jusqu’à maintenant, et avec ce que nous verrons dans la suite du livre, nous démontrerons sans laisser de doutes que toutes les manifestations de Paul VI, dans sa fameuse encyclique, contredisent, dans l’absolu, la réalité que vit la majorité du clergé catholique. Ainsi, par exemple, des institutions organisatrices comme l’épiscopat, le conseil presbytéral, le diaconat, qui commencent à se former vers la fin du IIème siècle, furent défendues par l’Église comme étant "des institutions divines" (fondées par le Christ)2 jusqu’à ce que le Concile de Trente, au milieu du XVIème siècle, changea habilement leur origine et passèrent pour être "de disposition divine" (par ordre, par évolution progressive inspirée par Dieu). "C’est une source de fécondité apostolique” (núm. Ce rapport illustre le respect donné au Code du Droit Canonique qui a été en vigueur entre 1917 et 1983, à ce canon 129 qui ordonnait : « Les clercs, une fois ordonnés sacerdotes ne doivent pas abandonner les études, et principalement, les études sacrées ; et dans ces disciplines sacrées ils suivront la doctrine solide, reçue de leurs prédecésseurs, et communément acceptée par l’Église, en évitant les nouveautés profanes et faussement appelées science. 273-275. Enfin, à part des anecdotes en marge, depuis l’époque des conciles de Létran jusqu’à nos jours, rien de substanciel n’a changé à propos d’une loi si injuste et manquant de fondement évangélique, c’est pouquoi elle peut être qualifiée d’hérétique, comme celle qui décrète le célibat obligatoire pour le clergé. Les exclusivistes du sacré étaient nés, et cela eut une incidence très négative sur la mentalité ecclésiastique future, entre autre absurdité, codifia l’eucharistie,la dépouillant de son véritable sens symbolique et communautaire, et ce qui ajouta au sacerdoce, une malsaine puissance sacro-magique, bien que très utile pour le contrôle social, qui servit à enkyster jusqu’à aujourd’hui, sa domination sur les masses de croyants immatures et/ou incultes. Au vu de ce manque de légitimité que peut avoir le concept et les fonctions (exclusives) du sacerdoce dominant jusqu’à aujourd’hui, au sein de l’Église Catholique, nous examinerons aussi brièvement le manque absolu de justification évangélique que présente la loi canonique du célibat obligatoire. 26), “Il développe la capacité d’écouter la parole de Dieu, et dispose à la prière. Avant, au contraire, les textes du Nouveau Testament offraient diverses possibilités, au moment de structurer une communauté ecclésiastique et ses ministères sacramentels1. Maintenant, je vous dis, que si l’un de vous répudie sa femme, (je ne parle pas d’une union illégale) et se marie avec une autre, il commet l’adultère. Ainsi, les dons bibliques de guérison ou de prophétie, par exemple, étaient octroyés pour soigner ou pour guider les autres, mais ne pouvaient pas s’appliquer pour son propre bénéfice. A propos de la castration au sein de la hiérarchie ecclésiale, il convient de se rappeler ici, par exemple, le grand théologien Origènes qui se castra lui-même, interprétant de façon pathologique la phrase de Jésus : « Si ta main ou ton pied te scandalise, coupe-le et jette-le, vaut mieux entrer dans la vie manchot ou boiteux, plutôt qu’avec des mains ou des pieds mais jeté dans le feu éternel » (Math 18,8), peut-être son membre le scandalisait-il. Le résultat visible, de fait, est qu’il n’existe pas la moindre base évangélique pour imposer le célibat au clergé. Sur ce point, il est possible de consulter le chapître 5 de l’étude déjà citée, la vie sexuelle du clergé, et la bibliographie spécifique qui s’y rapporte. Mais cette doctrine, comme le soutiennent de nombreux théologiens, dont José Antonio Carmona3, ne vient pas de la foi, et n’a pas ses origines avant le XIIIème siècle, ou à la fin du XIIème siècle. Dans la Bible catholique de Nacar-Colunga, au contraire, il est dit: «Les disciples dirent: si telle est la condition de l’homme avec sa femme, autant ne pas se marier. C’est mal parti pour l’Évangile chrétien. Hiereus est le terme qui est employé dans l’Ancien Testament pour nommer les prêtres de la tradition et ceux des cultures NON juives ; son concept est inséparable des notions de pouvoir et de séparation entre le sacré et le profane (cela vaut comme exemple, pour celui qui ne connaît pas l’histoire antique, le modèle des sacerdotes égyptiens ou des différents peuples de Mésopotamie). Avec ce nouveau pas, l’Église trahissait absolument l’Évangile, et, en privilégiant les critères économiques et juridiques au détriment des théologiques, ceci devint le premier pas pour s’assurer l’exclusivité sur la nomination, la formation, et le contrôle du clerc. Mais l’Église Catholique s’obstine à maintenir l’idée fallacieuse selon laquelle le Christ serait l’instaurateur de leur institution, et des préceptes qui ne sont que des nécessités juridiques et économiques d’une telle structure sociale, rendue conforme à coup de décrets au cours des siècles. De quelle vérité ? Contra Ep. Mais, comme c’est évident, le pontificat de Wojtyla et ses sbires, a lutté à mort pour occulter à nouveau cette mise en œuvre, et a restauré les fallacieuses idées du Concile de Trente qui maintiennent tout le pouvoir sur les soutanes. Il existe une différence énorme entre «être capable de l’entendre» du texte original et «être capable de le faire » du fallacieux texte catholique, les implications théologiques et législatives qui découlent de l’un ou de l’autre sont aussi diamétralement opposées. En synthèse, bien que ce soit entrer dans une octave théologique très subtile, mais fondamentale pour tout catholique qui voudra savoir en vérité quelle position le sacerdoce occupe dans cette Église autoritaire, le sacerdoce commun (propre à chaque baptisé) appartient à la koinonia ou communion des fidèles, étant ainsi une réalité substancielle, essentielle, de l’Église du Christ; tandis que le sacerdoce ministériel, comme tout ministère, appartient à la diakonia ou au service de la communauté, et non à l’essence de celle-ci. Dans ce texte, qui apporte des notions fondamentales qui n’apparaissent pas dans la Vulgate classique, quand Jésus affirme que "pas tous peuvent avec cela" et "celui qui peut avec cela, qu’il le fasse" en ceci il se réfère au mariage et non pas au célibat, comme l’a soutenu jusqu’à présent l’Église. Le pouvoir autoriaire du sacerdoce ministériel durant le dernier millénaire, comme il est évident pour tout analyste, fut la base de la déformation tyrannique dogmatique et structurale de l’Église, de la perte du sens ecclésial, tant entre les membres du clergé comme entre les croyants, et les intolérables abus que l’institution catholique a exercés sur l’ensemble de la population en général, et sur le clergé en particulier. Les problèmes notables d’ordre psycho-social dont souffre une bonne partie du clergé catholique, et en particulier diocésain, non seulement dérivent de carences affectives et sexuelles, il va sans dire que cette sphère est une partie fondamentale pour le développement, la maturation et l’équilibre de la personnalité humaine ; la propre structure formative du clerc et certaines dynamiques vitales forcées, contribuent à générer des problèmes psychologiques qui ont été évités en grande partie, parmi le clergé des autres confessions catholiques ou chrétiennes en général. Le fameux Concile de Trente (1545-1563), profondément fondamentaliste - et pour cela, tant aimé du pape Wojtyla (Jean-Paul II) et de ses idéologues très significatifs, approuva Ratzinger et l’Opus Dei - dans sa section 23, il légalisa définitivement cette mystification et l'appela "école française de spiritualité sacerdotale", durant le XVIIème siècle, il acheva de créer le concept de caste du clergé actuel : individus exclusivement sacrés et contraints de vivre séparés du monde laïc. La tradition juive oblige au mariage pour tous, et dédaigne le célibat. Dans les premiers siècles du christianisme, l’eucharistie, l’axe central de cette foi, pouvait être dirigée par n’importe quel homme, et aussi par des femmes, mais progressivement, à partir du Vème siècle, la coutume fut de céder la présidence de la messe à un ministre professionnel, de sorte que le ministère sacerdotal commença à prendre de l’ampleur dans la structure socio-administrative, qui se disait elle-même, être la succession des apôtres, mais elle ne se basait pas sur la tradition apostolique évangélique et encore moins sur ce que propose le texte de Jean, au lieu de le faire à partir de l’eucharistie (sacrement religieux). “Le célibat des pasteurs doit être optionnel, affirme le prêtre marié Julio Pérez Pinillos, déjà que le célibat imposé, en plus d’appauvrir le carcatère du «signe de croix», est l’un des piliers qui soutient l’organisation pyramidale de l’Église, appareil et puissance sur le binôme clercs-laïcs, qui appauvrit les premiers et humilie les seconds”.12. Il ne me pesait pas trop ce célibat vécu et voulu, bien qu’il ne fut pas facile de le maintenir, par une décision libre et constamment renovée, mais j’ai commencé à m’interroger sur le fait qu’il soit imposé administrativement à une seule catégorie de chrétiens...parce qu’il est connu que les prêtres des rites orientaux catholiques peuvent se marier, et également les ministres des Églises issues de la Réforme protestante". Cela provoqua un état de choc qui aujourd’hui doit paraître bien ridicule au clergé catholique, dont 60% continue d’avoir des relations sexuelles malgré leur célibat officiel. Il prépare l’homme pour célébrer le mystère de l’eucharistie ” (núm. Peu après, le Pape Innocent II, dans les canons 6 et 7 du Concile II de Létran (1139) fit l’erreur à la même ligne, tout comme son successeur Alexandre III au Concile III de Létran (1179), et laissait se profiler définitivement la norme disciplinaire qui donnera lieu à l’actuelle loi canonique du célibat obligatoire, que la majorité des clercs, en réalité suivirent sans accomplir. Les sacrements : symbole d’une rencontre. Des décrets similaires furent ajoutés tout au long des siècles, sans parvenir à ce qu’une bonne partie des clercs renoncent à leur concubine, jusqu’à l’arrivée de la vague répressive des conciles de Saint Jean de Latran au XIIème siècle, destinés à structurer et fortifier définitivement le pouvoir temporel de l’Église. Code du Droit Canonique. Carmona Brea, J.A. Madrid : Bibliothèque des Auteurs Chrétiens, PP. La conception que l’Église Primitive Chrétienne avait d’elle-même, être "une communauté de Jésus", fut largement ratifiée durant les siècles suivants. “En pleine rumeur de ce que l’Eglise appelle « des désertions » de prêtres ayant pour but, entre autres, de se marier, apparut, en 1967, l’encyclique de Paul VI, Sacerdotalis Coelibatus. Écrit par Pepe Rodríguez PROLOGUE Pepe Rodríguez, nous révèle dans cette œuvre magnifique «les dessous de l’Église Catholique», comment avec le temps, les écritures saintes ont été mal interprétées, et ce, au bénéfice et au profit d’une institution, qui, loin de divulguer fidèlement les enseignements de Jésus, les a pervertis pour remplir ses coffres. (1994). Au Concile I de Létran (1123), le pape Calixito II condamna à nouveau la vie en couple des prêtres et avalisa le premier décret explicite obligeant au célibat. Le pape "et le chiffre de son nom" = 666. Commander on-line: livres, DVD, CD, autres... Mandalas, Union d’Enseignement et de Beauté, L'Anthropologue Dr. OSMANAGICH confirme que notre histoire officielle est fausse, Gnose en Français: Séries de conférences, "Le sacerdoce chrétien, qui est nouveau, ne se comprend qu’à la lumière de la venue du Christ, pontife suprême et pasteur éternel, qui institua le sacerdoce ministériel comme la participation réelle de son unique sacerdoce" (num. » cf Rodriguez, P (1995). L’Église Catholique, tout au long de son histoire, a falsifié en bénéfice pour son compte, tout ce qui l’a intéressé. Au cours de ces trois dernières années, j’ai célébré les noces de sept prêtres amis, jusqu’à ce que je me sente le marieur officiel de prêtres. Il nous fait découvrir les motifs pour lesquels l’Église Catholique préfère maintenir une position si éloignée du Christianisme, comme le célibat, bien que cela suppose, nuire à la santé mentale de ses prêtres, leur porter préjudice dans leur développement émotionnel et les pousser de nombreuses fois à commettre des délits sexuels sur des mineurs ou des adultes. Les disciples lui répliquèrent : si telle est la situation de l’homme avec la femme, ça ne vaut pas la peine de se marier. Au Concile III de Létran (1179), qui fut aussi le ferment de l’Inquisition, le pape Alexandre III obligea à une interprétation restreinte du décret de Calcédonie et changea l’original titulus ecclesiae, personne ne pouvait recevoir l’ordination si ce n’est pour une église concrète demandée à l’avance, pour le beneficium, personne ne peut recevoir l’ordination sans un bénéfice (salaire de l’Église elle-même) qui garantit son soutien. Nous savons aussi que les différentes lettres en latin représentent des nombres. Il utilise de nombreuses sources : les Écritures sacrées; les pères de l’Église; la liturgie, ainsi que l’autorité du Magistère. Le sacerdoce commun des croyants et le sacerdoce ministériel ou hiérarchique, bien qu’ils soient différents en essence et pas seulement en grade, ils s’ordonnent l’un à l’autre puisque l’un et l’autre participent, chacun à sa manière, à l’unique sacerdoce du Christ.". En ce sens, le Vatican II rétablit l’essence du sacerdoce commun, consubstantiel à chaque baptisé, est une fin, tandis que le sacerdoce ministériel est un médiateur avec le commun. L’un d’eux, un professeur prestigieux d’un ordre religieux très renommé, me confessa qu’il était resté angoissé avant de décider de se confesser, à lui-même, qu’il désirait abandonner le célibat. “La raison véritable et profonde du célibat consacré, laissé établi par le Pape Paul VI, dans son encyclique Sacerdotalis Coelibatus (1967), est l’élection d’une relation personnelle plus intime et plus complète avec le ministère du Christ et de l’Église, pour le bien de toute l’humanité ; par cette élection, les valeurs humaines les plus élevées peuvent certainement trouver leur plus haute expression”. ), Le Pape Paul VI, au Concile du Vatican II, voulut remédier à cet abus historique, cette appropriation injuste et exclusive du sacerdoce par une partie du clergé, quand dans l’encyclique Lumen Gentium, il établit que "tous les baptisés, pour la régénération et l’onction de l’Esprit Saint, sont consacrés comme maison spirituelle et sacerdoce saint. Si le célibat est un état comme s’est affirmé, c'est-à-dire une situation, une condition légale dans laquelle se trouve un sujet, il en sera de même du mariage, et les deux, en tant qu’états peuvent et doivent être choisis librement par chaque individu, sans que ce soit imposé par des ingérences extérieures. Source de référence de l’enseignement de l’Église catholique, le Catéchisme, comme le soulignait le Pape Jean-Paul II, sert de « norme ». "En même temps, un certain rapprochement et intérêt pour des thèmes de psychologie et de psychiatrie m’ont alerté et ont commencé à me préoccuper. À première vue, dans la propre rédaction de ce texte réside sa réfutation. Mais dans ce chapitre nous allons nous occuper seulement de deux mystifications de base : celle qui touche le concept de la figure du sacerdote, et celle qui transforma le célibat en une loi obligatoire pour le clergé. D’autre part, jusqu’au siècle dernier, la cour papale était un lieu privilégié pour les fameux castrats, chanteurs, selectionnés parmi les chœurs des églises, qui s’étaient faits castrés dans l’enfance pour conserver une voix aux tonalités et aux nuances impossibles pour un homme adulte quelconque ; s’ils n’étaient pas d’authentiques eunnuques pour le royaume des cieux ! Selon Mth 19,10 Jésus répondant à quelques pharisiens qui l'avaient interrogé à propos du divorce, affirma l’indisolubilité du mariage, (comme objectif à atteindre, comme perfection vers laquelle nous devons tendre, et non pas comme une simple loi à imposer), à ces pharisiens, qui lui opposaient la Loi de Moïse qui permet le divorce, il leur répondit8: "Incorrigibles que vous êtes ! Et, finalement, à partir du Concile du Vatican II, (documents Gaudium et Espes, et Lumen Gentium), pendant la seconde moitié du XXème siècle, la structure hiérarchique de l’Église n’a pas ses racines dans le divin, mais provient de l’antiquité (c’est une simple question de structure qui devint une habitude). cf Santa Sede (194). Si le célibat était un don ou un charisme, il serait donné au bénéfice de toute la communauté des croyants, et pas seulement pour quelques privilégiés, et nous savons que cela implique l’argument trompeur qui dit que le célibat permet une meilleure disponibilité pour aider les autres. Selon les dernièrs documents officiels de l’Église disponibles en 1990 il y avait seulement trente sacerdotes diocésains inscrits en facultés, pour des études civiles, ce qui représente 0,14% du total des prêtres. cf., par exemple, les très divers modèles ecclésiaux de Jérusalem, Antioche, Corinthe, Éphèse, Rome, les communautés de Saint Jean, celles des Cartes Pastorales, Théssalonique, Colosse... Durant les trois premiers siècles, elles ne sont pas reconnues comme telles. 30)". 29), “Il donne de la plénitude à la vie" (núm. 19), “Le célibat est aussi une manifestation de l’amour pour l’Église” (num. La loi du célibat obligatoire est une des plus remarquable entorse aux droits de l’homme que l’Eglise Catholique commet depuis des siècles, et pour cela, avant de commencer à traiter les prémices de ce chapitre, il sera opportun d’introduire avec l’opinion de Diamantino Garcia, président de l’Association pour les Droits de l’Homme d’Andalousie, membre renommé du Syndicat des Ouvriers des Champs, prêtre depuis vingt-six ans, et curé de la paroisse des villages sévillans de Los Corrales et Martin de la Jara. L’encyclique a tué en moi l’idée du célibat, merci Paul VI ! Avec la célébration du Concile de Trente (1545-1563), le pape Paul III, protagoniste d’une vie dissolue, favorisant le despotisme dans son propre pontificat, et père de plusieurs enfants naturels, imposa définitivement les édits disciplinaires de Létran et de plus, interdit explicitement que l’Église puisse donner l’ordination à des hommes mariés.10. Elles sont nombreuses, les interprétations erronées des Évangiles, que l’Église Catholique a réalisées et soutenues avec véhémence, tout au long de l’histoire. Au contraire, ce à quoi est parvenue l’Église avec le fait d’imposer la loi du célibat obligatoire c’est de créer un instrument de contrôle qui lui permet d’exercer un pouvoir abusif et dictatorial sur ses travailleurs, et une stratégie de base économiste, pour baisser les coûts de maintenance de ses travailleurs sacrés et, aussi, pour augmenter son patrimoine institutionnel ; c’est pour cela que, évidemment, l’unique humanité qui gagne avec cet état de chose c’est l’Église Catholique elle-même. 31-32). (Ce qui se passa là est très important, car c’était rompre avec la tradition dominante de l’Église du premier millénaire, qui considérait le célibat comme une option strictement personnelle. La mentalité de Létran et de Trente revient à gouverner l’Église. Les mots ton logon touton se réfèrent en grec, à ce qui précède (la dureté du mariage indissoluble, qui fait s’exprimer les disciples qui ne veulent pas se marier), et non pas à ce qui vient ensuite. Plus les siècles passaient, et plus étaient manipulés les Évangiles d’origine, et plus la question du célibat obligatoire reprenait de la force, une question clé, comme nous le verrons, pour dominer facilement la masse cléricale. En fait, le budget accordé était plus grand pour les hôpitaux psychiatriques que pour les orphelinats, alors Duplessis a eu l’idée de diagnostiquer des enfants orphelins comme des enfants atteints de maladies mentales (qu’ils n’avaient pa… Ce qu’il affirme être un don, c’est le mariage, et non pas le célibat, et ainsi donc, à l’encontre de la croyance ecclésiastique la plus habituelle, il n’encense pas le célibat, bien au contraire9. Saint Jérôme, par exemple, un des principaux pères de l’Église et traducteur de la Vulgate (la Bible en version latine), ne les a jamais acceptées comme une institution divine et, en outre, ne se laissa pas ordonnner évêque ; étant donné que dans les Évangiles seulement, on parle de diaconat et de presbytèrianisme, Saint Jérôme défendit qu’être évêque équivalait à être en dehors de l’Église (entendue dans sa signification authentique et originelle de Ecclesia ou assemblée de fidèles). Durant le même synode cité, Aloisio Lorscheider, cardinal de Fortaleza (Brésil), révéla le secret, et apporta des documents précis à propos de cette ordination des hommes mariés autorisés par Wojtyla. D’autres versets (Héb 5,9-10 et 7 22-25) laissent aussi sentir que Jésus vient abolir le sacerdoce du Lévitique, qui était tribal, et de caste (personnel sacré), dédié au service du Temple (lieu sacré), pour offrir les sacrifices pendant les fêtes religieuses (temps sacré), pour établir une fraternité universelle afin de rompre la limite de pouvoir qui séparait le sacré du profane5. Les fidèles catholiques ont souffert des siècles, en croyant, pieds et poings liés, à la doctrine officielle de l’Église qui présentait le sacerdote comme un homme différent des autres, meilleur que les laïcs, "spécialement élu par Dieu", à travers sa vocation, son investiture personnelle et permanente du sacré, par le pouvoir exclusif pour officier dans les rites et les sacrements et appelé à être l’unique médiateur possible entre l’être humain et le Christ. Et je me suis désisté. “Le texte de l’encyclique est un beau panégyrique, sage et profond, sur la virginité consacrée à Dieu, qui fait partie de ce qu’on appelle traditonnellement «les conseils évangéliques» (même si on ne trouve aucune trace d’eux dans les évangiles). Cependant, à la lumière de l’exposé de Pepe Rodríguez, l’idée du célibat n’est ni appuyée par les Évangiles, ni par Jésus lui-même. L’herméneutique biblique actuelle garantit absolument la thèse selon laquelle Jésus n’institua pratiquement rien, et encore moins un modèle déterminé d’Église. Splendeur de la Vérité ? La fameuse phrase "il y a ceux qui se font eunnuques pour le royaume de Dieu" a été prise par l’Église comme la preuve de la recommandation, ou le conseil évangélique du célibat, et jamais elle ne peut être interprétée comme cela, et ce, pour deux raisons: le temps verbal d’un conseil de cette nature, et étant donné ce contexte social, il doit toujours être au futur, non pas au passé ou au présent, et le texte grec a été écrit au passé; et, finalement, étant donnée que la phrase en référence aux eunnuques, est dans le même contexte et temps verbal, alors elle devrait aussi être prise comme un "conseil évangélique" la castration forcée (« aux autres ils furent faits hommes »), chose qui évidemment serait une stupidité.

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