33Il y a cependant d’autres manières de concevoir le paradigme. 87L’art de la modélisation exige des habiletés telles que l’abstraction, la déduction, l’évaluation, et, enfin, une connaissance approfondie des modèles déjà connus. HOYNINGEN-HUENE P., Reconstructing Scientific Revolutions. « Le terme paradigme est utilisé dans deux sens différents. Organisations et savoirs : quelles médiations ? 97Pour évaluer un modèle, on peut poser les questions suivantes : Le modèle est-il original ? 98En plus de ces questions, trois critères permettent d’estimer la valeur d’un modèle. ZEISEL H., Say it with figures, New York, Harper and Row, 1957. Enfin, le « paradigme du réalisme totalitaire » met l’accent sur le déterminisme exercé par les structures sociales et fait « de l’individu un simple support des structures sociales ». Une théorie satisfait le critère de validité lorsqu’elle est généralisable. Un paradigme c’est un terme désignant un ensemble de croyances, une représentation du monde reposant sur des bases définies. Toutes les ambiguïtés ne seront pas levées. 59Ce processus peut parfois mener à l’énoncé d’une loi scientifique. Le processus de création de la réalité est influencé par des processus psychiques et sociaux qui contraignent les individus et jouent un rôle aliénant. Si le graphique contient un cercle avec le mot émetteur, un rectangle avec le mot message, un carré avec le mot canal et un autre cercle avec le mot récepteur et que toutes ces formes géométriques sont reliées par des flèches, nous avons un schéma qui illustre une séquence, un processus et des liens de causalité. 88Pour élaborer un modèle, il faut être capable d’abstraire les aspects les plus importants du réel étudié, c’est-à-dire de les former intellectuellement. Une grande partie de l’entreprise dépend de la volonté qu’a le groupe de défendre cette supposition, au prix de grands efforts s’il le faut. Le graphique représente au moyen de signes graphiques les relations entre des variables. Professeur et chercheur au département d’information et de communication de l’université Laval. Cette compréhension, essentielle à l’interprétation d’un schéma, permet de reconstituer le contexte qui justifie son existence et, par le fait même, détermine son sens. 64Il n’y a pas que les termes paradigme et théorie qui posent certains problèmes. Le but de ce texte est donc modeste. L’expression “Nouveau Paradigme” vise en général à se détacher des anciennes représentations matérialistes issues de la science et des c… Ce n’est pas non plus l’explication, car celle-ci sert à faire comprendre à la fois le modèle et la partie du réel qu’il représente. Voici une vidéo essentielle pour comprendre la mutation de l’organisation de la planète. Il devrait aussi être socialement acceptable. Dans ce cas, il sert à illustrer les strates hiérarchiques, les lignes d’autorité, les responsabilités et l’amplitude des différentes parties de l’entreprise. Il ne faut jamais oublier qu’un modèle est toujours nettement plus pauvre que la réalité représentée. Toutefois, la meilleure stratégie pour faire de telles prédictions est d’abord de penser aux processus que comporte le modèle, puis de rechercher, dans la réalité, les variations des principales caractéristiques de ces processus et leurs conséquences. Marc Luckx Ghisi est un ancien conseiller de Jacques Delors à l’époque de sa présidence de la Commission européenne. Ensuite, en supposant que le fait observé est exact et que les processus retenus et représentés sont valables, on recherche d’autres faits observables qui soient semblables au premier. Différents paradigmes ont influencé cette discipline :. POPPER K.R., Conjectures and Refutations. Une bonne théorie doit faire état non seulement des concepts et de leurs définitions. 38Retenons donc que le terme paradigme est une notion polysémique. La fiabilité fait référence au degré d’exactitude de ce qui est mesuré. JUNEAU R., « Comment tirer le maximum des graphiques d’affaires », in Informatique et bureautique, oct. 1986, p. 62-67. C’est ça l’approche Paradigme Stratégies. Il serait donc impossible de découvrir des lois explicatives des comportements humains et même de formuler des prédictions. Il tente de clarifier le plus possible ces termes en traitant de l’essentiel et en mettant l’accent sur ce qui permet de les différencier. Il peut aussi donner l’illusion d’avoir compris. La seconde est que la logique du « primat de l’action » entraîne certaines dynamiques : celle de la connaissance, celle du changement de représentation. Ce consensus sur les solutions d’un problème particulier s’établit de deux manières. 93Un bon modèle est presque toujours un énoncé à propos d’un processus. Pour atteindre ces objectifs différents, ces domaines peuvent utiliser les postulats suivants qui réalisent les simplifications nécessaires aux analyses : Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’auteur traite des termes paradigme, théorie, modèle et schéma. Les chercheurs qui utilisent cette approche croient que le comportement humain n’a pas une structure statique singulière qui peut être découverte et représentée par une théorie. Les « paradigmes hyperculturalistes » font de l’action la résultante exclusive d’éléments antérieurs à l’action. 106Tout modèle comporte, implicitement ou explicitement, différentes valeurs de justice. Les premiers sont des définitions abstraites et provisoires qui seront précisées et corrigées par les résultats de recherches à mesure que la complexité du phénomène étudié sera mieux comprise. Parfois, un modèle est perçu et compris comme étant une théorie. RUMELHART D.E., Schemata : The Building Blocs of Cognition, San Diego, Center for Human Information Processing –University of California, 1979. 109Un schéma est un moyen de représentation simplifiée, figurée, symbolique et fonctionnelle de réalités perceptibles ou non perceptibles et de relations (Schmid, 1954 ; Zeisel, 1957 ; Duchastel, 1979 ; Hawk, 1985 ; Juneau, 1987). Les paradigmes diffèrent en fonction des groupes sociaux et peuvent évoluer dans le temps. Thomas S. Kuhn ‘s Philosophy of Science, Chicago, University of Chicago Press, 1993. 1  Les numéros des pages font référence à : Thomas S. Kuhn, La Structure des révolutions scientifiques., Paris, Flammarion, 1972. 123En guise de conclusion, nous reprendrons certains propos de Merton qui sont toujours d’actualité et qui, nous semble-t-il, s’appliquent aux communicologues3. ELUL J., La technique ou l’enjeu du siècle, Paris, Armand Colin, 1954. 45La formulation d’une théorie comporte l’énoncé d’un enchaînement de propositions interdépendantes tirées de déductions et faisant appel à la logique intuitive. 328) Il n’y a pas de corpus d’observations neutres qui permettent de choisir entre deux paradigmes, d’où l’incommensurabilité et l’incomparabilité de ces derniers. Pour satisfaire aux règles de la science, un concept doit être précis, clair, monosémique, c’est-à-dire qu’il ne peut avoir qu’un seul sens, et univoque, c’est-à-dire qu’il ne peut être interprété que d’une seule manière. En ce sens, ils rendent possible l’attribution de probabilités différentes à divers événements. Physicien et professeur de philosophie à l’université de Constance, Hoyningen-Huene a passé un an auprès de Kuhn au Massachusetts Institute of Technology avant de publier son ouvrage. De plus, elle estime que l’étude de Kuhn porte d’abord et avant tout sur le processus global qui conduit à la construction d’une explication scientifique, sans rien présupposer. En substituant un concept général à des concepts spécifiques, on peut construire un modèle plus général et plus fertile en prédictions. Ils doutent que le comportement humain puisse être fragmenté en un ensemble de variables qui sont déterminées par des forces causales. Au sens large, elle recouvre, outre la notion de théorie au sens étroit, au moins trois catégories distinctes de paradigmes, à savoir des paradigmes théoriques ou analogiques, les paradigmes formels et les paradigmes conceptuels » (Boudon, 1971, pp. De plus, certains paradigmes, tout au moins en sciences humaines et sociales, ne sont pas plus crédibles que leurs adeptes. Il est donc indispensable de définir des variables et leurs relations pour vérifier des hypothèses. La validité correspond au degré avec lequel ce qui est mesuré mesure bien ce qui devait être mesuré. Certains modèles n’ont aucun intérêt parce que leurs prédictions sont inexactes. La construction de ce type de modèle exige la capacité d’anticiper ainsi que des connaissances sur les situations futures et sur les moyens d’action pertinents dont peut disposer un décideur. 58Quant au contrôle et à la manipulation des variables, ils permettent de démontrer les liens de causalité. Dans la représentation d’un aspect du réel, tous les détails ne sont pas utiles. Le modèle permet de préciser les aspects du réel à propos desquels on peut repérer des ressemblances et des différences importantes et significatives. Précision et surprise vont de pair. 25-26.). Ce texte se veut aussi un outil de compréhension et de réflexion sans pourtant refuser la polémique. Les paradigmes de l’organisation gestionnaire « A l’heure de la guerre économique, il ne sert à rien d’avoir des états d’âme ». La production d’un modèle est fondée sur le principe d’objectivité, celui d’intelligibilité et celui de rationalité. An Evolutionary approach, Oxford, Clarendon, 1972. C’est de cette manière qu’on parvient à produire une image d’une partie du réel qu’on ne pourrait probablement pas percevoir autrement comme, par exemple, les habitudes de lecture chez les jeunes ou les variations, selon différents médias, de l’importance accordée aux événements ayant une portée internationale. Les praticiens des sciences de la nature et ceux des sciences humaines et sociales ne conçoivent ni ne définissent le terme paradigme de la même manière. Quelle est l’importance stratégique de ces prédictions ? L’aménagement de l’espace, c’est-à-dire la taille des cases, l’épaisseur des lignes, l’utilisation d’un espace blanc, l’alignement de l’information dans les cases et les retraits, doit toujours faciliter le repérage dans la lecture des données. 10Les travaux de Kuhn sur les pratiques scientifiques et l’épistémologie ont contribué à transformer la manière dont sont perçus la science, ses méthodes et ses praticiens. Compte tenu de cette situation, on a tendance à considérer les modèles, dans ce domaine, comme étant d’abord de l’ordre de la représentation schématique pour décrire et illustrer de manière réductrice, simplifiée et fonctionnelle les traits essentiels d’un objet, d’un système ou d’un processus. 14Les perspectives de Kuhn peuvent être résumées de la manière suivante. Une théorie doit être assez générale pour s’appliquer, d’une part, à plusieurs phénomènes ou, d’autre part, à un petit nombre d’événements dans plusieurs situations. Cette méthode permet de faire des mesures rigoureuses dont les résultats constituent la source de prédictions scientifiques, ou encore de susciter de nouvelles observations ou de nouvelles hypothèses. L’objectif d’un modèle, c’est de représenter et d’interpréter, et non pas de décrire un comportement ou une situation. 99Tous les modèles sont potentiellement vérifiables. Cette ignorance provoque par réaction chez les [communicologues] la conviction qu’il est de leur devoir de répondre, d’une manière ou d’une autre, à ces demandes, si Prématurées ou si extravagantes soient-elles. 126Présentement, toutes les théories de la communicologie semblent bonnes de même que tous les modèles. Recherches émergentes en communication des organisations, Nouvelles formes de visibilité des individus en entreprise: technologie et temporalité, Réseaux sociaux entre médias et médiations, La communication, dimension oubliée de l’intelligence économique, La mutation du métier de communicant public, Âges et générations : la communication revisite ses publics, Les applications de la sémiotique à la communication des organisations, Management de l’évaluation et communication, La communication à l’épreuve des mutations économiques, Pour une approche communicationnelle de l’individu au travail, Repenser la communication dans les organisations publiques. Améliorez-le, discutez des points à améliorer ou précisez les sections à recycler en utilisant {{section à recycler}}. 120Quant au tableau, il peut être de type alphabétique ou numérique. ), 8Margaret Masterman, chercheuse en informatique, a fait une analyse critique de l’édition de 1962 de l’ouvrage de Kuhn. 89Il faut être capable de déduire ou d’inférer des conséquences et des prédictions à partir du modèle proposé. Les voies d'approche et d'analyse des organisations, Paradigmes de la théorie des organisations, Influence des courants de la théorie des organisations, Postulats des courants en économie des organisations, Postulats des courants en sociologie des organisations. Marc Mathys Follow 53L’explication est généralement fondée sur le principe de nécessité. Plus qu'un modèle, c'est une approche qui permet, en bouleversant les schémas habituels, de décupler l'engagement, l'agilité, la créativité et la résilience des équipes. 92En plus de suivre la démarche énoncée ci-dessus, il faut aussi se conformer à trois règles : penser en fonction des processus, faire des prédictions intéressantes et cultiver la généralisation. Ceux qui conçoivent des modèles doivent donc toujours être conscients des conséquences liées à l’utilisation de leurs modèles. 61Littlejohn attribue neuf fonctions à la théorie. (Cette mesure correspond-elle à ce que le chercheur avait l’intention de mesurer ?) je vous invite à bien l’écouter. Son développement a suivi les évolutions politico-sociales du XXe siècle, s'articulant selon les auteurs autour d'études empiriques ou de travaux largement théoriques. Le principe d’objectivité stipule que ce qui constitue la réalité ne correspond pas nécessairement à la manière dont nous la percevons. KUHN T.S., La Structure des révolutions scientifiques, Paris, Flammarion, 1972. Paradigmes de la théorie des organisations Influence des courants de la théorie des organisations. Ils soulèvent des questions philosophiques, ontologiques, épistémologiques et historiques très importantes. 82Aucun modèle n’est sacré. 42Boudon estime que « la notion de théorie dans les sciences sociales comporte un sens large et un sens étroit. La quête de(s) paradigme(s) pour l’entrepreneuriat L’étymologie2 du mot paradigme tient son origine du mot grec ancien paradeïgma (παράδειγμα) qui signifie «exemple». Le but, les circonstances, les particularités (type de schéma, grandeur, forme, proportion, épaisseur des lignes, police, couleur, etc. Un modèle qui représente un processus doit toujours permettre de déduire un énoncé général dans une perspective relationnelle. Stalker qui datent des années 1950. Paradigme de l’auto- organisation, complexité « L’organisation comme un instrument de domination » Siège de domination sociale, à l’image de la société dans son ensemble. Expliquer ce n’est pas définir. 78Enfin, le modèle normatif indique comment faire quelque chose, ou comment se comporter pour atteindre un but. Une théorie devient un modèle à propos d’un phénomène particulier lorsque ses concepts et son point de vue spécifique sur les faits observés ou les résultats d’expériences enrichissent la compréhension de ce phénomène en rendant possible une analyse plus approfondie de ce dernier et une interprétation plus rationnelle et cohérente de ses caractéristiques essentielles. The author deals with the terms paradigm, theory, model and schema. Son objectif fut alors « de plaider pour un changement dans la perception et l’évaluation des faits essentiels » (p. 11) relatifs aux pratiques scientifiques. 73La fonction organisatrice sert à la structuration et à l’établissement de relations entre des concepts, entre des observations ou entre des données pour constituer une représentation significative et explicative d’un phénomène ou de l’un de ses aspects. On évalue un modèle par rapport à sa capacité de prédire correctement d’autres faits. 67L’origine de la notion de modèle est technologique et renvoie à l’idée de maquette, de reproduction miniaturisée d’un objet ou d’un processus. Son décodage et sa compréhension doivent être faciles. Travaillant dans des mondes différents, les chercheurs de l’ancienne tradition et ceux de la nouvelle tradition voient des choses différentes quand ils regardent dans la même direction à partir du même point. 100Le critère de beauté est fondé sur trois aspects : la simplicité, la fécondité et l’imprévisibilité. Il peut faire émerger des faits, des tendances ou des relations non immédiatement perceptibles. Il termine en soulevant certaines questions à propos de la communicologie. Il est donc important de toujours chercher à saisir les intentions, les motifs et les objectifs de l’auteur d’un modèle afin de pouvoir en évaluer correctement le contenu et la portée. 50En science, il y a des concepts théoriques et des concepts opératoires. Ces deux systèmes s’institutionnalisent dans une structure qui confère à la société une … Autrement dit, il faut toujours rechercher un modèle général qui soit capable de prévoir le modèle que l’on souhaite construire. 101Pour accroître la simplicité d’un modèle, il ne faut pas essayer de dire tout ce que l’on connaît, même si cela signifie que certaines choses seront omises. 162. Les « paradigmes interactionnistes de type wébérien » interprètent les comportements comme étant intentionnels. Toutefois, une théorie crée une réalité qui permet de concevoir, de percevoir, de comprendre et d’expliquer un aspect du réel de manière logique et formelle. La richesse de la signification d’un modèle dépendra de la pertinence des déductions, hypothèses et prédictions auxquelles celui-ci aura donné lieu. 72On attribue généralement quatre fonctions aux modèles. 102Un beau modèle est fécond. Social and Rational, New York, Harper, 1957. La fonction d’intérêt attire l’attention sur les variables et les relations entre les variables importantes. 190-242). 63L’envergure d’une théorie fait référence à son domaine d’application et se fonde sur le principe de généralité. 115Dans un graphique, l’information textuelle fait référence à une catégorie, par exemple un cercle dans lequel on peut lire le mot émetteur. Quant à la nécessité logique, elle est fondée sur la cohérence des relations entre des éléments. Ce qui est observé est donc le fruit d’une volonté, d’une action intentionnelle pour atteindre un but ou un état spécifique. En traduisant visuellement ce qui est énoncé dans un texte, il permet d’en comprendre mieux et plus rapidement la signification. Pour Masterman, ce sens concret du terme constitue un « paradigme artefactuel » (Masterman, 1970, p. 76Le modèle prévisionnel permet de prédire le comportement d’un système dans une situation nouvelle à partir des connaissances que l’on possède sur ce système dans une situation donnée. Ce sont ces questions et leurs réponses qui permettent de choisir, parmi différents modèles, celui qui semble le plus pertinent et à partir duquel il devient possible de faire des prédictions intéressantes. 112Le schéma suscite l’intérêt et l’attention. La nécessité peut être causale, pratique ou logique. Il facilite la mémorisation de ce qui est expliqué dans un texte. Une approche de traitement de l’information, Québec, Presses de l’Université du Québec/Télé-université, 1989. BOUDON R. et LAZARSFELD R.F., L’analyse empirique de la causalité, Paris, Mouton et Co., 1966. En conséquence, les interprétativistes cherchent à établir des cadres très précis d’interprétation qui permettraient de mieux comprendre les transformations incessantes des comportements humains et des événements. Puisque la réalité change et peut être représentée utilement de différentes manières, les analyses fondées sur cette approche portent sur l’observation et l’interprétation du monde symbolique qui oriente les comportements et les interrelations humaines. Différents paradigmes ont influencé cette discipline : L'économie des organisations a pour objectif d'améliorer la prise de décision au sein de l'organisation. 60L’approche interprétative et critique met en cause ce paradigme de la recherche. LES FONDEMENTS DE LA PRATIQUE SOIGNANTE LES PARADIGMES EN SOINS INFIRMIERS LE PARADIGME DE LA CATEGORISATION Le modèle biomédical de la santé (fin du XIXème début XXème) l’un des fondateurs Claude Bernard. Les « théories générales » (théories des systèmes, théories des signes, théories du langage, théories cognitives, théories de la culture et de la réalité sociale, théories interprétatives, théories critiques, etc.) FORTIN C. et ROUSSEAU R., Psychologie cognitive. 104Les modèles ne sont pas neutres. Enfin, certains modèles ne font aucunement progresser les connaissances parce qu’ils sont compliqués, demeurent incompréhensibles et indéchiffrables et permettent difficilement de faire des prédictions. En ce sens, les préférences sont analysées à partir de données caractérisant le système social auquel appartient l’individu. Ils sont souvent une source de confusion alors même qu’ils devraient être un point d’ancrage et un guide pour les praticiens de la recherche scientifique. 44Une théorie est une manière de concevoir et de percevoir les faits et d’organiser leur représentation. 1Les termes paradigme, théorie, modèle et schéma sont utilisés couramment en science. 94L’un des plaisirs de la construction d’un modèle est de réussir à faire des prédictions intéressantes à partir de celui-ci, ce qui implique évidemment un jugement de valeur. 103Un beau modèle donne lieu à l’imprévisible. HAWK P., MCLEOD N.P.

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